ma note
-/5

moyenne
3.39/5

Long Arm of the Law 3

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 1nombre de notes: 9nombre de notes: 4nombre de notes: 4nombre de notes: 2

les avis de Cinemasie

4 critiques: 3/5

vos avis

17 critiques: 3.65/5



Anel 3
jeffy 3 Plus raisonnable que les précédents
Arno Ching-wan 2.75 Hystérie finale sympa mais c'est mal fichu tout ça
François 3.25 Toutes les qualités et les défauts de l'époque
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Troisième partie des aventures sordides des criminels et autres flics dont le sort se joue au travers de l'exécutif de la Chine et de Hong Kong. Cette fois, c'est Andy Lau, jeune condamné à mort en Chine, qui fuit vers Hong Kong pour échapper à son triste sort. Au cours de son voyage, il fait la rencontre d'Elizabeth Lee dont il tombe éperdument amoureux. A Hong Kong il est amené à vivre une année de tous les dangers, en étant forcé à travailler pour Kirk Wong et son gang. Comme si cela ne suffisait pas, Elvis Tsui, ici en militaire chinois, se met à ses trousses dans un Hong Kong qui accepte de coopérer secrètement avec les rouges.

Ce troisième volet se montre nettement plus maintream que ses prédécesseurs en réutilisant les formules à succès de l'époque. A savoir, des bonnes têtes d'affiche et de l'action stylisée à la John Woo. En réunissant le duo de City Kids, Andy Lau et Max Mok, le film s'engage dans une veine quelque peu inspirée par les films de triades et se montre beaucoup plus ancré dans ce genre que les opus précédents.

Les scènes d'action se montrent elles aussi sous influence. Beaucoup de Tsui Hark là dedans. Des cadrages sous LSD, des mouvements rapides et serrés; Michael Mak expérimente en reprenant les grands standards de l'époque. Le film se montre en revanche beaucoup plus influencé par l'action kung fu que par les gunfights, ce qui contraste avec les précédents épisodes. Les chorégraphies de Tony Leung Siu Hung sont brutales et parfaitement orchestrées pour enchainer avec fluidité gunfights et castagne.

Moins documentaire que les précédants, le film ne manque cependant pas d'égratigner la figure toute puissante de l'autorité anglaise. De la même manière, le récit reflète la peur des communistes et de son armée au travers d'un Elvis Tsui qui enquête dans Hong Kong avec des manières pour le moins expéditives. En se montrant malgré tout plus romancé et gentille, la saga garde son cachet engagé.

Long Arm of the Law 3 poursuit donc la saga initiée par Johnny Mak, en l'adoucissant encore un peu. On regrettera en revanche un léger manque de rythme qui peut avoir raison du spectateur. A tort, puisque c'est sur la fin que le film donne tout ce qu'il a, avec une scène d'action sans concessions qui ne laisse que peu de répit.

29 août 2010
par Anel




Plus raisonnable que les précédents

Comparativement aux deux premiers, celui-ci souffre du rétricissement de l'histoire au profit du couple Andy Lau/Elisabeth Lee. Exit la fraternité entre copains (Andy n'a droit ici qu'à un faire-valoir), ce qui rend le film beaucoup plus monocorde. Certes l'action est au rendez-vous, mais le manque de variété psychologique dans les personnages ne permet pas de s'intéresser aux personnages, si ce n'est celui d'Elvis Tsui toujours aussi investi dans son interprétation. Un troisième volet tout à fait recommendable mais légerment inférieur aux précédents.

26 juin 2006
par jeffy




Toutes les qualités et les défauts de l'époque

Si le petit nouveau en cinéma HK sera probablement un peu perdu devant cette fausse suite, le fan aguerri ne le sera pas pour un cents d'euro. Long Arm of the Law 3, c'est du HK typique de l'époque, du scénario sans aucun intérêt et souvent assez crétin (le pauvre Andy Lau se fait enlever sa copine, forcer à faire un hold-up pour la récupérer, ré-enlever, re-hold up, etc.. etc...), de l'action survoltée assez étourdissante même si un peu trop speedé justement, des moyens techniques entre le médiocre (la musique d'ascenceur) et sympathique (une réalisation plus soigné que la moyenne (voir les passages silencieux), des acteurs incapables de jouer correctement un drame mais à fond dans l'excès (un Kirk Wong complètement allumé) comme dans l'action (Andy Lau doublé par moment mais souvent très à l'aise dans la castagne).

Bref, on peut trouver ça très cheap et longuet, sans être de mauvaise foi. La romance prend une belle place dans le film sans qu'on n'y croit vraiment, même si c'est fait une nouvelle fois sans aucune arrière pensée. D'un autre côté, on peut prendre le film au second degré et profiter des scènes d'action qui déblaient tout sur leur passage. Le fait que la plupart soient jouées à probablement 110 ou 115% de leur vitesse réelle comme dans certains films de kung-fu donne une grosse patate à l'ensemble, mais s'approche du comique involontaire à d'autres. Les fans d'action y trouveront évidemment de quoi se satisfaire, les gunfights sont véritablement furieux (notamment le dernier) mais les autres regretteront sûrement un peu que le scénario n'ait pas été un peu plus écrit. Il y avait matière à jouer plus sur la relation entre le personnage d'Andy Lau et celui d'Elvis Tsui, de même qu'à développer plus le rapport à la date clé de 1997. En l'état, la télécommande à la main, on zappe jusqu'à la prochaine scène d'action pour en prendre plein les mirettes. En se prenant à rêver à un cross-over des scènes d'action du ciné HK années 85-95 avec la technique et la petite écriture supplémentaire des films des années 2000. En l'état, gros film d'exploit du phénomène gunfight aux scènes d'action explosives mais pénalisé par des longueurs et un scénario très plat.

30 octobre 2005
par François


achat
info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio